lundi 13 juillet 2009

CONSEIL POUR UN CHIDDOUKH

B"H



Les règles s’appliquaient à la personne qui propose un chiddoukh, un emploi ou une association d’affaires. La halakha le considère comme un ‘’ conseiller ‘’ et ne l’autorise pas à faire cette proposition s’il a des raisons de penser qu’elle pourrait ne pas être de l’intérêt d’une des deux parties.
Les mêmes règles s’appliquent à la personne qui n’a pas elle-même fait la proposition ; mais chez laquelle les intéressés viennent prendre des renseignements. Ce ‘’ conseiller ‘’ non plus n’a pas le droit de les induire en erreur. En fait, du chadkhan, qui ne fait que suggérer qu’on examine une proposition, tandis que lui donne une opinion bien définie qui peut avoir une influence décisive sur les intéressés.
Jouer les conseillers n’est pas une chose à prendre à la légère. On ne doit pas proposer ses conseils si on ne pense pas qu’on comprend bien la situation, et qu’on n’a pas la sagesse ni l’expérience voulues pour guider correctement les intéressés. On ne doit jamais encourager une proposition dont on ignore tout, pour la simple raison qu’on voudrait voir l’intéressé ‘’ se marier enfin ‘’. On ne peut l’encourager que si on pense sincèrement qu’elle est bonne pour les deux.
Par conséquent, bien qu’on ait d’abord des obligations vis – à – vis du côté qui demande conseil, on n’a pas le droit d’encourager un chiddoukh qu’on trouve nettement mauvais pour l’autre. Ce serait une forme de propos interdits parce que susceptibles de nuire.
Un ‘’ conseiller ‘’ n’a pas non plus le droit de dissuader les intéressés, à moins que son opposition ne soit fondée sur des renseignements de première main soigneusement analysés.
Enfin, si on a encouragé l’intéressé à songer à une certaine proposition mais qu’il a négligé ce conseil, on n’a pas le droit d’en tirer la conclusion qu’il ‘’ ne veut tout simplement pas se marier ‘’, est ‘’ incapable de prendre une décision ‘’ ou ‘’ n’est pas réaliste ‘’. Faire des commentaires de ce genre serait du lachon hara’, voire de la hotsaath chem’ra’ (calomnie)

Source L’étude quotidienne des lois du langage

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