lundi 13 juillet 2009

INFORMATION VITALE POUR UN CHIDDOUKH

B"H


Une personne qui apprend qu’un chiddoukh est en train de se faire et possède une information péjorative sur l’un des intéressés, a parfois le devoir de fournir ce renseignement sans attendre qu’on le lui demande.
Le commandement :
"Ne sois pas indifférent au danger de ton prochain" (Vayikra 19,16) nous demande de parler de notre propre initiative si nous savons physique, psychique ou moral qui est objectivement susceptible de gâcher le mariage qu’on a caché ce problème à l’autre partie.
Là aussi, les conditions nécessaires pour dire des choses péjoratives dans un but constructif sont exigées :
1-L’information doit être de première main sinon, il faut le préciser clairement et dire qu’on ne l’a pas vérifiée.
2-L’information en question doit constituer un problème réel selon des critères objectifs (comme par exemple une maladie affectant l’intéressé ou sa famille, si c’est héréditaire ; des désordres mentaux sérieux ; une tendance à la violence ; une conception du Judaïsme [hachkafa] sérieusement troublée ou un style de vie non conforme à la morale) et ne pas être une opinion personnelle – même si on est persuadé que ce n’est pas ce que l’autre partie souhaite.
Il doit aussi être clair qu’on cache ce renseignement à l’intéressé.
3-Il serait préférable, si possible, de convaincre la partie qui dissimulée renseignement, de le révéler.
4-On ne doit pas exagérer ; on n’a le droit de dire que ce qui est strictement nécessaire.
5-On doit avoir l’intention d’empêcher un préjudice possible et non de dénigrer le parti suggère. De plus, il doit y avoir une éventualité solide que le renseignement donné sera pris en considération, pour que ce qu’on dit ait un caractère constructif.

Source L’étude quotidienne des lois du langage.

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