vendredi 24 juillet 2009

SEGOULA POUR LA FERTILITE DANS LE COUPLE

B"H

PARACHAT YTRO

En arrivant dans le désert du Sinaï, les Hébreux ne reçurent pas tout de suite la Torah, car ils n’en étaient pas dignes. Ils avaient retenu beaucoup de mauvaises habitudes des Égyptiens et avaient été influencés par leur conduite. Pendant sept semaines entières ils se préparèrent à recevoir ce cadeau : ils firent techouva, mirent fin à leurs querelles et s’unirent. Hachem dit : « Je peux maintenant leur donner Ma Torah de paix puisqu’ils ont appris à vivre en harmonie les uns avec les autres », ils arrivèrent au pied de la montagne. Hachem leur donna encore un jour pour se reposer, puis, Il convoqua Moshé au sommet de la montagne et lui donna Ses instructions concernant la façon de préparer les Bné-Israël à Matan Torah
Dans le journal Marvé La Sama, on rapporte qu’à la fin de sa vie, Baba Salé n’a reçu personne et n’a rien mangé pendant trois jours. Au bout du 4ème jour, RAV ARIEL (son gendre) a pénétré chez lui et lui a demandé : « Baba Salé, s’il te plaît, que se passe-t-il ? ». Et celui-ci a répondu : depuis trois jours je vois un grand jugement dans le ciel entre le peuple d’Israël, Essav et Ishmaël. L’ange Ishmaël accuse Israël devant le Grand Tribunal. « Nous, nous sommes pudiques », déclare Ishmaël ! Mikaël, l’ange d’Israël, rétorque : « nous avons supporté de nombreux exils, notamment chez Essav (Edom), lequel nous a incité à la mode ». Et l’ange Ishmaël de répondre : « même dans les pays tels que Edom, nous portons le chador ! »
Après le 3ème jour, l’ange Mikaël affirme que si les femmes d’Iran et de Turquie étaient libres elles enlèveraient leur chador.
Malheureusement, cela n’a pas suffi : les personnes âgées ont été punies à cause du manque de pudeur des femmes. Il y aura de nombreux accidents : les personnes âgées vont se fracturer les pieds ou les mains car les femmes ont laissé ces parties découvertes ! Voilà ce qu’a vu Baba Salé ! dit : « lorsque J’ai donné la première mitsva à Adam et non à Hava, elle a fauté par la suite. Maintenant, Je M’adresserai en premier lieu aux femmes afin qu’elles ne s’imaginent pas que leurs transgressions sont moins graves que celles des hommes ».
Voilà pourquoi le verset vient préciser « ségoula » : le peuple élu est « un trésor » parmi tous les peuples grâce aux femmes et à leur retenue entre autres.
Un autre verset nous prouve que le peuple d’Israël ne fait qu’un. Dans la Parachat Ye’hezqel (chap. 34 verset 31), le peuple d’Israël est comparé à un homme (« Adam ata », c’est à dire : « tu es un homme »). Certains en sont le cœur, ce sont les tsadikim; d’autres tsadikim en sont les yeux. Cette parabole signifie que tous les juifs sont reliés par la chaîne invisible des mitsvot. Chacun doit accomplir la mission qui lui est propre et tout le klal Israël en sera récompensé. Nous comprenons mieux maintenant la phrase de notre Paracha « naasse ve nichma », le peuple d’Israël parle au singulier pour signifier qu’il ne forme qu’une seule entité.
Revenons à la Paracha de la semaine : dans le verset 4 de la Parachat Yitro (chap. 19) il est dit : « vous avez vu ce que J’ai fait en Egypte, Je vous ai portés sur des ailes d’aigle (ESSA, porter, veut dire en fait élever). Selon le Midrash, c’est relatif à la chira (chant dit lors de la traversée de la Mer Rouge) : Hachem a préféré que la chira soit dite par les hommes d’abord plutôt que par les anges.
Les hommes ont commencé à chanter puis les femmes mais les anges se plaignirent ainsi à Hachem « Cela ne suffit pas que les hommes aient chanté avant nous, mais même les femmes nous ont devancés ! » et Hachem leur a répondu (Hayekhem ken) :
« un homme vit normalement soixante-dix ans ou quatre-vingts si Je décide de le récompenser. Étant donné que la vie de l’homme est plus courte que celle d’un ange, je privilégie l’homme ».
Les femmes étaient enthousiastes pour chanter mais par pudeur elles ont laissé les hommes le faire en premier.
Les femmes se sont bien comportées en Égypte :
Malgré la dureté de la vie elles ont incité les hommes à avoir des enfants.
Elles n’ont pas eu de relation avec les Égyptiens.
Elles n’ont pas changé leurs habits : elles ont respecté la tsniout (pudeur) ;
La tsniout dont elles ont fait preuve en Égypte est une des raisons qui ont poussé Hachem à transmettre tout d’abord aux femmes Sa Torah.
Il y en a d’autres :
Les femmes ont l’obligation d’observer les mitswoth à douze ans (un an plus tôt que les hommes), de même elles ont reçu les mitswoth plus tôt à Matan Torah, puisque les femmes ont été distinguées de cette manière, elles allaient s’efforcer, davantage encore, de fournir à leurs enfants une éducation conforme à la Torah.
Nombre de personnes pensent qu’il y a des Saints dans les nations, mais pour le peuple d’Israël ce n’est pas comme cela : nous sommes tous ensemble - femmes, hommes et enfants - le trésor d’Hachem (Ségoula), David Hamelekh fait appel à tout le peuple d’Israël et dit : « Gadélou la hashem ITI veromema chemo Yah’dav » (Magnifiez Hachem avec moi et ensemble célébrons Son nom). Tous ont reçu la Torah comme une seule personne.
Une autre explication est donnée par Zalman Srous kin (Zal) : « de ma chair, je verrai Hachem » (Job 19) - d’un sentiment profond (la émounah) je verrai Hachem.
Or, les femmes sont plus sentimentales que les hommes qui sont, quant à eux, plus logiques. Pour recevoir la Torah, il faut : la Emounah tout d’abord, puis, la logique (Naassé vé nichma).
Il faut savoir que, dans le 6ème commandement, ne pas tuer et ne pas faire la débauche sont dans le même verset (Chap. 20 verset 13). En fait, toutes les nations savent qu’il ne faut pas tuer (c’est une logique) mais si logiquement une personne me dérange je peux la tuer (par exemple les nazis) ; néanmoins, les juifs ne tuent pas parce que Hachem leur dit de ne pas tuer. Dans une avera, ce n’est pas seulement l’acte qui est interdit, une pensée peut aussi s’appeler transgresser. Prenons comme illustration la débauche : la Torah nous dit dans le 3ème paragraphe de Chéma que par les yeux on peut être amené à la débauche.
La femme juive qui est le pilier de la maison juive, doit se conduire comme la halakha le demande pour la tsniout et ainsi les Bné-Israël seront toujours une ségoula pour Hashem. Amen !

LES MITSWOTH A CHAQUE INSTANT

Le premier des 10 commandements est : « JE SUIS L’ETERNEL TON D. QUI T’AI FAIT SORTIR D’EGYPTE ». La Michna Béroura (Orah Haim) dans le biour halakha du nom de sefer hinoukh (613 mitswoth) mentionne qu’il y a six mitswoth en vigueur à chaque instant pour l’homme et la femme, nous sommes comme un compteur en marche. Chaque seconde nous permet d’accomplir un commandement

Le premier serait de CROIRE QUE HACHEM EXISTE (hanokhi : Je suis l’Eternel, Ton D.), qu’Il a donné l’existence à tout ce qui a existé, existe et existera, ainsi qu’à tous les mondes, par son pouvoir et par sa volonté et c’est Lui qui surveille toute la Création. C’est là le fondement de la foi : quiconque n’en est pas convaincu renie l’essentiel (Un et Unique D.) et n’a aucune part et aucun droit au sein du peuple juif. Nous avons l’obligation d’accepter de faire don de notre vie et de notre fortune pour cette croyance. Mais ce qu’il faut surtout, c’est se persuader fermement soi-même que telle est la vérité et que rien ne peut lui être substitué et que c’est Hakadoch baroukh hou qui nous a faits sortir d’Égypte et qu’il nous a donné la Torah.

La 2ème serait de NE PAS CONCEVOIR L’IDEE QU’IL PUISSE EXISTER UN AUTRE D. EN DEHORS D’HACHEM

Il est dit : « tu n’auras pas d’autre D. que moi » (Chémot 20,3). Celui qui s’imagine, hass vechalom, qu’il y a un autre D. que Hachem, ou qu’Il a quelque associé, hass vechalom, ou qui croit qu’il y a quoi que ce soit de vrai dans l’idolâtrie, hass vechalom, renie le principe essentiel (D. un et unique). On ne prononcera aucune parole, hass vechalom, qui puisse être interprétée comme hérétique, ou aucune parole pouvant passer pour une reconnaissance de l’idolâtrie, car reconnaître l’idolâtrie c’est renier la Torah toute entière puisqu’on renie le principe essentiel. Nous avons l’obligation de sacrifier notre vie et nos biens pour cela, car pour tout ce qui a trait aux fondements de la foi, on doit se laisser tuer plutôt que de les transgresser.

La 3ème serait de RECONNAITRE L’UNITE D’HACHEM, CROIRE D’UNE FOI PARFAITE QU’IL EST UN, SANS AUCUN ASSOCIE, comme il est dit : « Écoute Israël, Hachem, notre D. Hachem est un » Dévarim 6,4.

C’est le fondement de la foi. Après la première reconnaissance de l’existence d’Hachem, il faut croire d’une foi parfaite qu’Il est uniquement Un, d’une unité absolue et parfaite. Il n’est pas un être physique et aucun concept physique ne peut s’appliquer à son unité. Rien
De ce qui peut affecter un être physique ne peut l’affecter. Il n’a pas de second et, sans lui, il n’y a pas d’Hachem.

La 4ème serait de : AIMER HACHEM DE TOUT SON CŒUR ET DE TOUTE SON AME ET DE TOUT SON POUVOIR

Il est dit « Tu aimeras Hachem ton D. de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton pouvoir » (Devarim 6,5).
Pour parvenir à l’amour d’Hachem, il faut méditer ses œuvres afin de les comprendre dans la mesure de nos possibilités, pour éveiller notre cœur à son amour. Cet amour est essentiel pour nous et nous devons diriger toutes nos pensées vers l’adoration d’Hachem. Or on ne peut aimer le Saint béni soit-Il que lorsqu’on le connaît, et l’amour d’un homme est fonction de sa connaissance d’Hachem : si elle est limitée, son amour pour lui le sera également ; si elle est vaste, il le sera aussi. L’homme doit donc se concentrer, comprendre et méditer la sagesse et la vérité qui proclament la gloire du Créateur, dans toute la mesure de ses facultés.
Cette mitsva comprend également l’obligation d’amener les êtres humains à servir Hachem et à propager Son amour parmi les êtres qu’Il a créés, à l’instar de notre patriarche Avraham, comme il est dit : « les gens qu’ils ont formés à ‘Haran… » (Béréchit 12,5).

La 5ème serait de CRAINDRE HACHEM.

Il est dit « Tu craindras Hachem, ton D. » (Dévarim 6,13). On parvient à le craindre comme on parvient à l’aimer, de la façon expliquée ci-dessus (paragraphe 3). Lorsqu’on est tenté de commettre une faute, on a l’obligation de se remémorer que le Saint béni soit-Il observe chacune des actions de l’homme.

La 6ème serait de NE PAS SE LAISSER ENTRAINER PAR LES PENSEES DU CŒUR ET LE SPECTACLE DES YEUX

« Vous ne vous égarerez pas à la suite de vos cœurs et de vos yeux » (Bamidbar 15,39). Cela signifie qu’il ne faut pas concevoir de pensée susceptible d’ébranler l’un des principes de la foi, car le mauvais penchant incite à l’hérésie, hass vechalom ! « Le spectacle que voient les yeux », c’est l’immoralité. Nos Sages disent aussi : « à la suite de votre cœur », c’est l’hérésie ; « vos yeux », c’est la débauche (Berakhoth 12b). Susciter et poursuivre les plaisirs et désirs de ce monde est inclus dans cette interdiction. Il faut très soigneusement éviter toute mauvaise pensée, c’est la cheville ouvrière dont tout dépend et l’homme doit se sanctifier et purifier ses pensées de toutes ses forces. Lorsqu’une chose lui procure du plaisir, il doit penser que cela lui donne la force de rester dans le sanctuaire du Roi, souverain de l’univers, béni soit-Il, et évite à son corps de s’affaiblir pour le service divin.
Celui qui a transgressé cette interdiction et conçu des pensées hérétiques, hass vechalom, des pensées de débauche ou une soif de plaisirs matériels, commet une grave faute qui l’égare du monde à venir et souille ses 248 membres et 365 nerfs, physiques et spirituels. Il faut donc être très attentif à tout cela.

Par Rav Cohen-Sedegh

lundi 13 juillet 2009

INFORMATION VITALE POUR UN CHIDDOUKH

B"H


Une personne qui apprend qu’un chiddoukh est en train de se faire et possède une information péjorative sur l’un des intéressés, a parfois le devoir de fournir ce renseignement sans attendre qu’on le lui demande.
Le commandement :
"Ne sois pas indifférent au danger de ton prochain" (Vayikra 19,16) nous demande de parler de notre propre initiative si nous savons physique, psychique ou moral qui est objectivement susceptible de gâcher le mariage qu’on a caché ce problème à l’autre partie.
Là aussi, les conditions nécessaires pour dire des choses péjoratives dans un but constructif sont exigées :
1-L’information doit être de première main sinon, il faut le préciser clairement et dire qu’on ne l’a pas vérifiée.
2-L’information en question doit constituer un problème réel selon des critères objectifs (comme par exemple une maladie affectant l’intéressé ou sa famille, si c’est héréditaire ; des désordres mentaux sérieux ; une tendance à la violence ; une conception du Judaïsme [hachkafa] sérieusement troublée ou un style de vie non conforme à la morale) et ne pas être une opinion personnelle – même si on est persuadé que ce n’est pas ce que l’autre partie souhaite.
Il doit aussi être clair qu’on cache ce renseignement à l’intéressé.
3-Il serait préférable, si possible, de convaincre la partie qui dissimulée renseignement, de le révéler.
4-On ne doit pas exagérer ; on n’a le droit de dire que ce qui est strictement nécessaire.
5-On doit avoir l’intention d’empêcher un préjudice possible et non de dénigrer le parti suggère. De plus, il doit y avoir une éventualité solide que le renseignement donné sera pris en considération, pour que ce qu’on dit ait un caractère constructif.

Source L’étude quotidienne des lois du langage.

DONNER DES RENSEIGNEMENTS POUR UN CHIDDOUKH

B"H

A l’encontre du chadkhan ou de la personne à laquelle on demande conseil, la personne à laquelle on pose des questions précises sur l’un des intéressés ne donne pas de conseil. Son souci n’est donc pas tant de donner un mauvais conseil que d’être honnête et de s’abstenir de dire des choses qui pourraient constituer du lachon hara’.
Si on lui demander si le candidat proposé a des défauts précis, il fait certainement bien de dire la vérité. Si on l’interroge, par exemple, sur le caractère du jeune homme et qu’il sait celui-ci est emporté, il doit le dire leto’életh (dans un but constructif). Bien entendu, les conditions exigées pour rapporter ce genre de choses doivent être remplies (les informations provenant d’une source indirecte doivent être présentées comme telles l’intention doit être purement constructive ; enfin on ne peut rapporter que des informations exactes et nécessaires).
Cependant, lorsqu’on est interrogé sur un détail sans véritable importance au plan objectif mais qui en a beaucoup pour l’intéressé, on est devant un dilemme. En donnant le renseignement demandé, on donne à l’intéressé une raison d’abandonner un chiddoukh qui pourrait s’avérer excellent.
D’un autre côté, il n’est pas justifié d’induire l’intéressé en erreur en lui donnant un renseignement inexact et de décider de son avenir à son insu. Dans un cas semblable, le ‘Hafèts ‘Haïm suggère de temporiser en disant qu’on n’en sait rien.
En résumé, si un candidat au mariage insiste pour que la jeune fille qu’on lui propose ait au moins quatre ans de moins que lui, n’ait jamais eu de mauvaise note en composition à l’école primaire ou répondre à d’autres critères apparemment dénués d’importance, on doit se contenter de répondre qu’on n’en sait rien. En revanche, le chadkhan n’a pas le droit de proposer un candidat ne répondant pas aux critères requis sans demander d’abord l’avis d’un Rav.

Source L’étude quotidienne des lois du langage.

CONSEIL POUR UN CHIDDOUKH

B"H



Les règles s’appliquaient à la personne qui propose un chiddoukh, un emploi ou une association d’affaires. La halakha le considère comme un ‘’ conseiller ‘’ et ne l’autorise pas à faire cette proposition s’il a des raisons de penser qu’elle pourrait ne pas être de l’intérêt d’une des deux parties.
Les mêmes règles s’appliquent à la personne qui n’a pas elle-même fait la proposition ; mais chez laquelle les intéressés viennent prendre des renseignements. Ce ‘’ conseiller ‘’ non plus n’a pas le droit de les induire en erreur. En fait, du chadkhan, qui ne fait que suggérer qu’on examine une proposition, tandis que lui donne une opinion bien définie qui peut avoir une influence décisive sur les intéressés.
Jouer les conseillers n’est pas une chose à prendre à la légère. On ne doit pas proposer ses conseils si on ne pense pas qu’on comprend bien la situation, et qu’on n’a pas la sagesse ni l’expérience voulues pour guider correctement les intéressés. On ne doit jamais encourager une proposition dont on ignore tout, pour la simple raison qu’on voudrait voir l’intéressé ‘’ se marier enfin ‘’. On ne peut l’encourager que si on pense sincèrement qu’elle est bonne pour les deux.
Par conséquent, bien qu’on ait d’abord des obligations vis – à – vis du côté qui demande conseil, on n’a pas le droit d’encourager un chiddoukh qu’on trouve nettement mauvais pour l’autre. Ce serait une forme de propos interdits parce que susceptibles de nuire.
Un ‘’ conseiller ‘’ n’a pas non plus le droit de dissuader les intéressés, à moins que son opposition ne soit fondée sur des renseignements de première main soigneusement analysés.
Enfin, si on a encouragé l’intéressé à songer à une certaine proposition mais qu’il a négligé ce conseil, on n’a pas le droit d’en tirer la conclusion qu’il ‘’ ne veut tout simplement pas se marier ‘’, est ‘’ incapable de prendre une décision ‘’ ou ‘’ n’est pas réaliste ‘’. Faire des commentaires de ce genre serait du lachon hara’, voire de la hotsaath chem’ra’ (calomnie)

Source L’étude quotidienne des lois du langage